C’était la troisième fois que je visitais la Chine en compagnie de Cathy, mon épouse.

La première fois ce fut en 1996 alors que seuls les occidentaux visitaient ce pays. Les chinois n’avaient pas encore de quoi se payer des vacances. Aujourd’hui, dans les villes, le niveau de vie en Chine est devenu pratiquement comparable au nôtre. Sur les sites touristiques, le résultat est bien visible : les chinois sont partout et le tourisme à l’orientale, omniprésent.

C’est la raison pour laquelle, cette fois-ci, en compagnie de Bernard et Jacqueline, nous avons décidé de visiter le sud de la Chine.

C’est là que les minorités ethniques sont les plus nombreuses et où l’authenticité nous paraissait la mieux préservée.

Nous avons découvert ainsi des villages Miao, Dong, tibétains, Naxi et Buyi. Partout,  l’accueil était chaleureux, l’authenticité encore très présente et le tourisme pas trop envahissant sauf dans certaines zones très prisées dans le  Yunnan.
Au Guizhou, région réputée pour être une des plus pauvres de Chine, nous avons découvert un pays qui commence seulement à s’ouvrir au monde et donc au tourisme.

Au niveau social, ce fut très intéressant car, à plusieurs reprises, nous avons été confrontés aux problèmes que rencontrent leurs populations.  S’ouvrir au tourisme, oui mais en faisant attention aux conséquences directes de cette ouverture qui amènent certains ex-paysans à s’enrichir très vite et à afficher cette richesse sous forme de maisons très modernes dans d’anciens villages en bois détruisant ainsi tout l’attrait que représentent ces mêmes villages pour le tourisme.

J’ai également été étonné de voir à quel point ces régions étaient autonomes malgré les nombreux efforts fournis par le gouvernement central  afin de les sortir de leur isolement.

Les quelques milliers de photographies que nous avons ramenées prouvent à l’envi que nous avons tous été séduits par cette Chine du Sud qui mérite amplement le voyage.

JP. Vanparys.

Galerie Guizhou.

 

Galerie Yunnan.

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